Les questions les
plus fréquemment posées

Pendant la période de sa scolarité en Valais, votre enfant bénéficie chaque année d’un contrôle à l’école. Le dentiste vous avertit par le biais de la feuille de dépistage s’il y a besoin de consulter un orthodontiste. Aussi, si un élément vous paraît anormal quand vous observez la bouche de votre enfant (dents écartées, trop serrées, de travers, etc.), il est recommandé de consulter son dentiste traitant habituel. Il vous orientera vers l’orthodontiste si nécessaire. Gardez à l’esprit qu’il vaut mieux une consultation trop tôt qu’une consultation trop tard…

Orthodensis, tout comme la Société suisse d’orthopédie dento-faciale, recommande une première visite vers 7 ans, âge auquel la denture est mixte, c’est-à-dire composée à la fois de dents de lait et de dents définitives. Cet examen de dépistage permet de déterminer si un traitement est ou sera requis et d’envisager le meilleur moment pour l’entreprendre.

Ce n’est pas l’âge qui détermine si un traitement orthodontique est nécessaire. Il peut se faire à tout moment et celui-ci est adapté à l’âge du patient.

Le traitement d’orthodontie a pour but de corriger les malpositions dentaires et squelettiques chez les enfants, adolescents et adultes. Il permet d’amener les dents et les mâchoires à la position voulue en exerçant sur elles une légère pression pendant plusieurs mois, souvent quelques années, à l’aide d’appareils orthodontiques fixes ou amovibles.

Des dents obliques, des espaces entre les dents ou un défaut de la mâchoire peuvent non seulement influencer l’apparence d’une personne, mais aussi être à l’origine de problèmes de santé. Un traitement adapté contribue notamment à prévenir les caries, à limiter l’usure de l’émail des dents, à réduire les éventuelles douleurs articulaires de la mâchoire ou certains troubles fonctionnels. L’un des objectifs est d’assurer à l’enfant/adolescent une bonne mastication à l’âge adulte, facteur qui peut être déterminant pour sa santé.

Les défauts orthodontiques entraînent rarement une pathologie immédiate car notre organisme est capable d’adaptation. Mais cette adaptation mobilise des ressources qui s’épuisent avec l’âge. Les premières conséquences apparaissent alors : usure prématurée de l’émail des dents, déséquilibre musculaire et douleurs articulaires, mastication moins efficace avec les problèmes de santé que ce défaut peut générer, apparition de plaque dentaire, etc.

Dentiste et orthodontiste suivent la même formation universitaire de base durant 5 ans. Tous deux pratiquent la médecine dentaire. Mais à la différence du premier, le second prolonge son cursus de minimum 3 années supplémentaires à l’université pour acquérir le titre de spécialiste qualifié en orthodontie. Son champ d’expertise se concentre alors sur le bon positionnement des dents et des mâchoires chez les enfants, les adolescents et les adultes.

Il est difficile de répondre précisément à cette question car la durée d’un traitement dépend de nombreuses variables, par exemple :
• L’âge du patient ;
• L’importance et la complexité des problèmes à corriger ;
• Les objectifs du traitement ;
• Les techniques de traitement et les moyens utilisés ;
• La coopération du patient et de son entourage.
Quelques semaines suffisent pour certains déplacements de dents. Trois ans peuvent s’avérer nécessaires pour des cas plus complexes, avec correction de la mâchoire. Seule une analyse clinique individuelle permet d’estimer la durée du traitement. Et cela reste toujours une estimation !

Nous vous recevons environ une fois par mois. En ajustant et en réactivant votre appareil, nous nous assurons de l’évolution positive de la situation.

La pose d’un appareil n’est absolument pas douloureuse. Mais après l’application, et à chaque ajustement, des sensations de tension et de pression peuvent apparaître. Le plus souvent, la douleur reste légère. Il convient d’ailleurs de différencier le fait d’avoir mal de la sensation d’inconfort ou de gêne. En général, il faut compter une période d’adaptation allant de 2 jours à 1 semaine. Il est possible d’atténuer les désagréments par la prise d’antidouleurs.

Deux types d’appareils dentaires invisibles existent : les bagues linguales, placées sur les faces intérieures des dents, et les gouttières d’alignement, transparentes, qui ne sont retirées que lors des repas et du brossage des dents.

Aucun traitement orthodontique n’empêche de jouer d’un instrument de musique. Après la pose d’un appareil, quelques semaines sont toutefois nécessaires pour s’habituer à placer les lèvres dans une nouvelle position. Il faudra ensuite veiller à ne pas exercer trop de pression sur les attaches orthodontiques et à éviter les chocs.

Si aucune activité n’est interdite en soi, certaines précautions s’imposent, notamment lorsqu’on pratique un sport de contact. Que l’on porte un appareil fixe ou amovible, il est vivement conseillé de s’équiper d’une protection buccale. Il s’agit bien sûr de protéger sa dentition, ses joues, ses lèvres et ses gencives, mais aussi de minimiser le risque d’atteinte à la mâchoire lors d’impacts importants.

Sur le principe, il n’y a aucune raison de changer ses habitudes. Néanmoins, dans le cas où l’on porte un appareil dentaire fixe, il faut se montrer prudent et raisonnable avec les aliments les plus durs. A éviter notamment, les chewing-gums et les caramels et bonbons durs ou collants.

Certains appareils peuvent légèrement influencer la prononciation. Mais il suffit en général d’un ou deux jours pour que la langue s’y habitue et que le phénomène disparaisse.

Il faut compter environ Fr. 10'000.- pour un traitement orthodontique pour un enfant Le coût d’un tel traitement subventionné est fixé par SDJ sur le plan cantonal (Fr. 9750.- plus 15% de marge). Ce coût comprend la totalité du traitement avec les moyens classiques (bagues métalliques). Pour les adultes, le prix du traitement dépend fortement de la malposition à corriger et des choix du matériel (le traitement lingual ou les bagues céramiques sont plus chers que les moyens classiques). Orthodensis vous renseigne volontiers sur les différentes options et les coûts y relatifs.

En Suisse, les soins dentaires ne font pas partie de l’assurance de base obligatoire (LaMal). Seule une assurance complémentaire privée peut couvrir une partie des frais de traitement.

En Valais, les enfants et adolescents peuvent bénéficier de diverses aides financières (voir question suivante).

Il existe différents types de prises en charge possibles. Nous sommes à votre disposition pour vous renseigner sur les aides que vous seriez en droit de solliciter. Vous trouvez ci-dessous les principales aides légales que vous pouvez bénéficier pour le traitement orthodontique de votre enfant :
• Prise en charge intégrale par l’assurance fédérale d’invalidité (AI) selon la liste exhaustive OPAS (Ordonnance prestations de l’assurance sociale). Les traitements pris en charge par l’assurance invalidité concernent des anomalies graves et lourdes dont la correction est indispensable.
• Prise en charge partielle par l’assurance fédérale de maladie (LaMal) pour quelques malpositions spécifiques selon l’OPAS. La grande majorité des traitements bénéficiant de la prise en charge partielle de la LaMal ont également droit aux subventions et sont dès lors considérés comme médicalement nécessaires.
• Prise en charge partielle (40% du coût du traitement) selon la loi sur la santé et selon une liste exhaustive de malpositions. SDJ est mandaté pour gérer tout le système de subventions, faire appliquer les différents critères et surveiller la bonne application du système.

Sur la base de la documentation médicale et du diagnostic, Orthodensis dépose la demande auprès des instances compétentes. La demande doit être accompagnée de tous les documents exigés, selon les prescriptions cantonales et/ou fédérales.

Les parents qui sont au bénéfice de l’aide sociale et dont l’enfant nécessite un traitement orthodontique médicalement nécessaire peuvent s’adresser au centre médico-social de leur commune de domicile.
D’autres aides sont encore possibles :
• une aide complémentaire à titre de bien plaire et/ou soumise à certaines conditions accordées par la commune de domicile
• une aide par un fond particulier par une fondation privée.
• les assurances privées peuvent également participer selon les conditions du contrat.

En Valais, les conditions d’obtention des subventions sont édictées par SDJ et valables sur le plan cantonal.

Les enfants et adolescents doivent être domiciliés dans une commune valaisanne pour pouvoir bénéficier du subventionnement de leurs soins dentaires, ce dès la naissance et jusqu’au 31 décembre de leurs 16 ans. Les détenteurs des permis G, F et N ne sont pas admis au subventionnement. Le traitement doit être exécuté par un praticien installé sur le territoire valaisan et agréé par SDJ pour la collaboration dans le système des soins dentaires subventionnés.

Pour les soins dentaires orthodontiques subventionnés, seules sont admises 6 malpositions selon un catalogue exhaustif valable et applicable sur le plan cantonal. Il incombe à Orthodensis de diagnostiquer si l’anomalie répond aux critères donnant droit au subventionnement, de faire la demande écrite à SDJ et d’informer les parents.

Les subventions sont payées par la commune de domicile de l’enfant.

Pour les enfants ayant droit aux subventions, la facture d’Orthodensis est émise par SDJ qui fait directement bénéficier les parents du montant des subventions (déduite de la facture). Les parents sont débiteurs du solde, indépendamment des contributions d’une éventuelle assurance complémentaire. Le cas échéant, il faut transmettre une facture SDJ à l’assurance. Les factures pour les traitements pris en charge par l’assurance de base sont directement adressées aux assureurs.

En orthodontie il n’y a que rarement de véritables urgences. Toutefois, si une gêne ou un problème avec un appareil devaient survenir, il suffit de nous appeler directement au 024 471 35 35. Nous mettrons tout en œuvre pour prendre rapidement en charge votre enfant. En cas d’absence, vous serez redirigé vers le dentiste de garde.

Premièrement, ne vous affolez pas. En général, ce n’est pas grave. Mais ce n’est pas une raison pour tenter de bricoler son appareil soi-même ou pour ne rien faire. Essayez plutôt de regarder ce qui est abîmé ou cassé. Contactez Orthodensis pour nous faire part de vos observations et pour obtenir un rendez-vous rapidement.

Chaque type d’appareil peut causer des maux différents. Mieux vaut soulager rapidement toute gêne ou blessure afin que l’appareil soit bien accepté. Que ce soit avec de la crème cicatrisante ou anesthésiante, de la cire de protection ou une adaptation de votre appareil, votre orthodontiste trouvera la solution adaptée pour vous redonner le sourire.